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Journal d'une jeune fille [dé]rangée

Journal d'une jeune fille [dé]rangée
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Journal d'une jeune fille [dé]rangée
15 mars 2007

une.petite.boîte.

Les souvenirs ça s'enferment dans une petite boîte. Rouillée. Avec de la peinture écaillée. Des couleurs passées. Année après année. Que le temps a lavées.
Lavées comme les souvenirs. Jaunis comme un vieil instantané. Usés. Des souvenirs qui s'étiolent au fil des jours, des souffles et des soupirs.
Ecrire pour se rappeler. Ressaisir l'émotion. Retrouver la sensation. Volée. Et la rattraper au vol.
Enfermés dans une petite boîte. Au fond de moi. Au creux des mots. Je conjugue le passé au présent.  Je range ces instants dérobés.

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9 février 2007

.

L'amour commence quand on préfère l'autre à soi-même, lorsqu'on accepte sa différence et sa liberté.

Accepter que l'autre soit habité par d'autres présences que la notre, n'avoir pas la prétention de répondre à tous ses besoins, à toutes ses attentes, ce n'est pas se résigner à l'infidélité à notre égard, c'est vouloir comme la plus haute preuve d'amour que l'autre soit d'abord fidèle à lui-même.

Même si cela est souffrance pour nous, c'est une souffrance féconde parce qu'elle nous oblige à nous déprendre de nous-même, à vivre intensément cette dépossession enrichissante: dans la plus amoureuse étreinte, c'est un être libre que nous étreignons, avec tous ses possibles, même ceux qui nous échappent.

R. Garaudy

7 décembre 2006

Douze.

TE IUBESC. tu comprends ?

3 décembre 2006

Onze.

Rater sa vie est un droit inaliénable. N'est ce pas..

1 décembre 2006

Dix. Huit. Cinq. Vingt. je ne sais plus.

DSC00123

Parce que c'est toi, parce que c'est moi ?

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29 novembre 2006

Comme une idiote j'y ai cru. J'ai passé la nuit

Comme une idiote j'y ai cru. J'ai passé la nuit sur ton t-shirt. La nuit avec ton odeur pour me sentir plus près de toi. Et puis comme une folle je t'ai parlé. C'était sûr, c'était certain, tu serais là cet après-midi en train de travailler ou bien au détour d'un rayon, tu serais là-bas. Evidemment.

Moi j'aurais été certaine aussi, j'aurais su, je n'aurais plus eu un seul doute, j'aurais eu la vérité en face.

Comme je suis bête, plus je me rapprochais de la bibliothèque, et plus j'avais le trac. Oui, exactement ça, "le trac", et ça ne m'arrive pas souvent. Jamais même. Il était seize heures et je savais que j'allais avoir la preuve. La preuve que le destin s'est emparé de nous.

Je suis entrée, j'ai regardé, cherché, scruté. Et puis

Rien.

Des tonnes de papiers et des larmes qui montaient.

Je suis sortie et j'ai marché droit. La ville autour s'était arrêtée, les voitures étaient des pions. Je ne me suis même pas faite écraser. Saleté de destin. Laisse moi crever.

29 novembre 2006

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Photo_0005

28 novembre 2006

Huit.

04h36: Sur l'écran noir de mes nuits blanches moi je me fais du cinéma.

27 novembre 2006

Sept.

Connasse.

26 novembre 2006

Six.

Je ne sais même pas ce que tu penses.

J'ai envie de t'appeler. Je ne sais pas si tu veux.

Je ne sais pas si c'est bien. Peut-être qu'il vaut mieux que j'arrête de te parler ici.

26 novembre 2006

Cinq.

Je ne peux pas admettre que tu ne sois pas celui.

26 novembre 2006

Quatre.

Je n'arrive pas à imaginer que tu ne sois pas celui.

26 novembre 2006

Trois.

Tu t'es réveillé dix minutes après moi.

25 novembre 2006

Deux.

J'ai envie de t'appeler. Même la couleur de ce blog me fait penser à toi.

A dix sept heures j'ai dressé un second constat consternant. Seulement cinq heures se sont écoulées depuis que nous sommes devenus de parfaits inconnus intimes et déjà tu manques.

25 novembre 2006

Un.

Et c'est ainsi qu'on commence un samedi vingt cinq novembre deux mille six à treize heures et deux minutes. On se rend compte qu'on est peut-être en train de rater sa vie. On est tombé suffisament bas pour s'adresser à une page virtuelle et stérile. On déteste tellement la monotonie et la banalité humaine qu'on a voulu vivre deux fois. Mais ça n'existe pas. Alors on s'arrête, on dresse le constat, en nostalgique parfaite des instants qui ne seront plus. Du passé qu'on a eu et de l'avenir qu'on a perdu.

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